Faire garder son enfant

Eh bien voilà, même si nous avons du mal à nous séparer de notre petit bout, l’heure de la reprise a sonnée. Le congés de maternité ne dure pas toujours, et bien cela nous crève le cœur, une petite voix à l’intérieur de nous, nous dit que de sortir des biberons, des couches et de l’entretien de l’intérieur n’est pas une si mauvaise idée. Nous allons reprendre notre vie de femme sociale. Reste maintenant à trouver la personne de toute confiance qui saura s’occuper, pas aussi bien que nous bien sûr, de la prunelle de nos yeux : notre bébé. Commençons par choisir le mode de garde, qui n’est pas une mince affaire ! Si l’on fait abstraction de la pénurie de place dans les crèches, d’assistantes maternelle ou de nourrice à domicile sur le marché nous avons les trois mode de garde principaux.

La crèche

Beaucoup de parents rêvent d’y mettre bébé mais les places sont chères. Le nombre peu élevé de places, les horaires peu adaptés à votre travail, un accueil refusé en cas de fièvre et de maladie, une collectivité parfois mal vécue par bébé peuvent vous pousser à choisir un autre mode de garde.

Cependant, l’encadrement des enfants par des professionnels de la petite enfance, le suivi médical, la vie de groupe et les équipements adaptés à l’âge de l’enfant sont garantis.

Le prix dépend du nombre d’enfant dans le foyer (12% des revenus mensuels pour une famille de 1 enfant, 10% pour une de 2 enfants et 7.5% pour une de 3).

Pour les aides financières, contactez votre Caisse d’Allocations Familiales.

L’assistante maternelle

La garde s’effectue à son domicile, elle peut avoir en garde plusieurs enfants (c’est la PMI qui lui en fixe le nombre selon divers critères tels que la surface d’accueil, l’équipement …). C’est auprès de votre mairie que vous trouverez la liste des assistantes maternelles de votre quartier.

L’assistante maternelle reçoit une formation de base par la PMI. Votre appréciation est d’une importance capitale ainsi que l’élaboration du contrat de travail dans lequel vous noterez tout ce qui vous tient particulièrement à cœur (pas de trajet voiture, pas de visites chez une amie, un médecin pendant les heures de garde…).

Par contre, les horaires sont plus souples, le rythme de bébé est plus respecté, moins de maladies véhiculées. N’oubliez pas, vous êtes un employeur à part entière avec tout cela comporte comme droits et devoirs (déclaration Ursaaf, élaboration de bulletin de salaire, droit à la formation professionnelle…). Pour les aides financières contacter votre Caisse d’Allocations Familiales.

Une fois votre première sélection effectuée, quelles questions lui poser pour avoir la certitude d’avoir choisi la perle rare ? Un rendez-vous chez cette dame s’impose !

Pourquoi fait-elle ce métier ? Qu’est-ce qui a motivé son choix ?
Si l’âge de votre enfant semble l’effrayer ou si elle semble se focaliser sur le salaire, repas en plus, indemnités d’entretien …il apparaît d’emblée que son mobile premier n’est pas l’enfant !


Demander à visiter les lieux, pour apprécier l’endroit ou votre enfant va rester. D’un coup d’œil on apprécie le soin, la propreté, l’organisation et aussi l’atmosphère qui règne dans sa maison.

Noter également comment elle se comporte avec votre petit : distante, nerveuse ou souriante et attentionnée ? Voyez comment bébé se sent dans ce lieu.

De combien d’enfants s’occupe-t-elle ? il est stimulant pour bébé d’avoir des compagnons. De quand date son agrément par le Conseil Général (par tranche de 5 ans, avec une visite annuelle de contrôle par la PMI du secteur) ? Quel âge avaient les enfants dont elle s’est occupé (ainsi vous savez si elle est familière avec un enfant de l’âge du votre) ?

Viennent ensuite les grandes questions d’éducation, de rythme, de sécurité : des points sur lesquels vous resterez fermes tels que :

Fume-t-elle ? La fumée de cigarette est très fâcheuse pour la bonne santé de bébé, sans parler du risque de la mort subite du nourrisson.

Aime-t-elle cuisiner ? Quoi par exemple ? Vous savez ainsi si sa cuisine est du genre légumes frais et petits plats ou conserves et sodas !

A-t-elle son permis de conduire ? A vous de savoir si vous souhaitez ou non qu’elle utilise la voiture avec votre bébé à son bord (si oui, n’oublier pas le siège auto, c’est vital).

Demander lui de vous décrire une journée type. Méfiance si elle ne parle que d’elle et peu des rythmes de votre enfant.

Mettez la dans une situation d’urgence : bébé a 40 ° de fièvre, il vomit que fait-elle ? Si elle répond qu’elle appelle le médecin de suite puis vous prévient, on peut penser que cette dame a la tête sur les épaules.

Vous pouvez poser un millier d’autre questions et des conseils bébé qui vous semble primordiale (importance de la musique, la télévision, le téléphone dans son emploi du temps) mais faites aussi attention à ne pas passer pour la maman parano qui ne peut faire confiance à personne … vous allez toutes les faire fuir !

La nounou à domicile



Cette fois-ci, c’est la nourrice qui se rend chez vous pour garder bébé. C’est la solution la plus onéreuse mais aussi la plus confortable. Bébé reste dans son univers douillet, vous n’êtes pas obligé de la réveiller le matin pour l’emmener à la crèche ou chez l’assistante maternelle, ses rythmes sont respectés, plus de problème de garde s’il est malade. Si, en plus, vous optez pour une garde partagée, il aura un ou deux complices de jeux.

Vous devenez, là encore, employeur à part entière, avec tout ce que cela comporte d’obligations (URSSAF, contrat de travail bulletin de salaire… la convention collective qui régit votre nounou est celle des employés de maison).
Pour les aides financières contacter votre Caisse d’Allocation Familiales.

N’hésiter pas à contacter la Fepem (Fédération nationale des particuliers employeurs) au 01.42.81.38.75 qui saura vous donner des conseils judicieux et éclairés.

La nounou que vous allez recruter aura rarement de formation « petite enfance » si ce n’est celle de l’expérience. Le recrutement n’est pas chose aisée, faites confiance à votre bon sens, exigez des références (numéros de téléphone d’anciens employeurs), observez votre enfant avec la nounou et la nounou avec votre enfant. Une ou deux visites surprises, à des heures différentes de la journée peuvent vous rassurer.

Dites les choses -bonnes comme mauvaises- calmement mais fermement.

Auteur de l’article : Léa

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